Chaîne humaine pour l’arrêt du nucléaire civil et militaire

Deux ans après la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon , la chaîne humaine du 9 Mars à Paris a rassemblé 20000 personnes en souvenir du ce triste anniversaire.

Chaine Humaine pour sortir du nucléaire

Parmi ces personnes, des champ-ardennais et des bourguignons qui se sont retrouvés près de la gare de Lyon pour une photo de groupe. Le groupe local Sud Haute-Marne était présent à cette mobilisation autour des lieux de pouvoir où se prennent les décisions sur le nucléaire (tour AREVA, l’autorité de sureté nucléaire, le ministère des finances, etc.)

Au total six zones étaient couvertes par la chaîne humaine sur dix huit points de rassemblement avec animations et prises de parole par les différentes organisations portant l’événement.

 

Dans cette chaîne solidaire, tous les slogans, pancartes, banderolles, tracts, déguisements dénonçaient l’inutilité, la dangerosité et le coût élevé du nucléaire civil et militaire chez nous mais également en Afrique où sont exploitées les mines d’uranium , spoliées et polluées les terres agricoles dans la plus grande opacité.

Slogans et pancartes contre le nucléaire

Opacité aussi autour de la centrale de Fukushima, de ses rejets radioactifs continus et de ses 264 tonnes de combustible usé qui menace, en cas de nouveau séisme, de s’effondrer pouvant entraîner une réaction en chaîne qui serait de l’équivalent de 5000 bombes d’Hiroshima.

 

Centrales viellissantes, EPR, ITER, ASTRID (superphénix bis), arrêtons tout cela sans attendre la troisième catastrophe nucléaire après Tchernobyl et Fukushima.

 

Sortir du nucléaire, c’est aussi apporter une réponse efficace à la gestion des déchets radioactifs en tarissant la source, permettre un stockage sur les sites de production, seul moyen de garantir la réversibilité des déchets et de stopper le projet démentiel de Bure.