Vivre mieux et en bonne santé

 

Sauvons nos hôpitaux

Les pollutions et le mode de développement industriel accroissent les risques de santé publique : pesticides, pollution des eaux, métaux lourds, stress au travail, etc… Désertant les logiques de prévention, les politiques de santé de ces dernières années ont également marqué une forte régression du droit des malades : baisse des indemnités journalières des malades, hausse du reste à charge, remboursement des frais de transport rendu plus difficile, déremboursements à la pelle de médicaments, diminution de la prise en charge de l’assurance maladie au profit des assurances privées, hypertension artérielle sévère retirée de la liste des affections à longue durée…  On assiste au démantèlement du service public hospitalier, à la diminution drastique des personnels des hôpitaux,  à la désorganisation forte des secteurs de psychiatrie, à la fermeture de maternités, à la dégradation des services de prévention, à la hausse des taxations des complémentaires santé solidaires et responsables organisée par un système de tarification (T2A) qui privatise les bénéfices et socialise les pertes… Le sud de la Haute-Marne est touché de plein fouet et risque de perdre rapidement tous ses services opératoires. Nous souhaitons remettre l’hôpital public, la proximité et la prévention au cœur de la problématique de santé.

 

Décider autrement, c’est :

-Redéfinir  le financement des hôpitaux (fin de la convergence tarifaire public-privé, loi de financement de la sécurité sociale)

-Développer une couverture territoriale de maisons de santé

-Instaurer une obligation d’installation des médecins pour leurs premières années d’activités afin de pallier les déserts médicaux, faire évoluer les modes de rémunération des médecins généralistes, encadrer les dépassements d’honoraires

-Développer une politique de prévention (protection maternelle et infantile, éducation et promotion à la santé, prévention de l’obésité, information et accès à la contraception, soutien à l’autonomie des personnes âgées à domicile)