L’éducation au centre de la vie sociale
Jamais la Haute-Marne n’a connu autant de fermetures d’écoles depuis qu’elle a un ministre de l’Education nationale !
En France, les réseaux d’aide aux élèves en difficulté (Rased) sont en voie de disparition et les services péri-éducatifs sont en danger. L’école ne se gère pas comme une entreprise, elle a pour mission d’instruire, d’éduquer et de former. C’est l’un des acteurs de l’éducation, aux côtés des familles, des associations, des champs de la culture, des médias et du numérique. L’éducation doit être au centre de la vie sociale. Nous prônons un système éducatif basé sur la coopération plutôt que sur la compétition, sur la confiance et la sécurité, plutôt que sur la sélection et l’exclusion.
Il faut sortir d’une école qui sélectionne, et qui vise l’excellence sans donner sa chance à tous.
Nous devons dépasser pour tous le « lire, écrire, compter, cliquer » pour donner à chacun des capacités d’autonomie, de responsabilité, et de solidarité.
Oser l’alternative, c’est :
-Donner une réelle priorité à l’éducation en y mettant des moyens : stopper la fermeture arbitraire et comptable de classes et la suppression de postes dans l’Education nationale (arrêt de la RGPP) permettre un accompagnement adapté des élèves en difficulté
-Sortir d’une logique de pilotage de l’école par l’évaluation et par l’administratif, en redonnant plus d’autonomie aux enseignants (des programmes simplifiés),
-Refonder les cycles des primaires et collèges autour d’une école fondamentale entre 6 et 16 ans, qui donne une chance à tous avec des savoirs de bases et des méthodes, et qui donne une place à l’expérimentation, à la découverte des métiers, et au travail manuel
-Rendre l’école à ceux qui la vivent en favorisant la concertation entre acteurs (élus, parents, monde éducatif) au niveau des bassins de vie
-Défendre le maintien d’écoles rurales, de proximité (moins de 10’ de trajet pour tous les enfants de l’élémentaire) qui permettront l’expérimentation, l’innovation, la mise en réseau (moyens pour des projets éducatifs locaux)
-Ouvrir la possibilité de scolariser les enfants dès deux ans aux familles qui le souhaitent
-Refonder la formation initiale et continue des enseignants et défendre les instituts de formation dans chaque département (IUFM à Chaumont)
-Développer un service public local de la petite enfance et promouvoir le secteur associatif et solidaire,
-Reconnaître la place de la société dans l’éducation en reconnaissant le rôle des mouvements d’éducation populaire